La baleine à bosse moins menacée, mais les cétacés ne sont pas tous tirés d'affaire
Deux espèces de baleines, dont la baleine à bosse, sont aujourd'hui moins menacées d'extinction grâce à la protection contre la pêche commerciale dont elles ont bénéficié, se félicite une étude publiée mardi.
En revanche, la situation des petits cétacés côtiers ou de rivière ainsi que d'autres espèces de baleines a empiré, selon l'étude de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) basée en Suisse.
Pour l'UICN qui met chaque à jour chaque année une "liste rouge" des espèces menacées, la baleine à bosse (Megaptera novaeangliae) est passée de la catégorie "vulnérable" à celle de "préoccupation mineure", soit à un faible niveau de risque d'extinction.
Cette amélioration pourrait cependant encourager les pays chasseurs à reprendre leur chasse de baleines à bosse.
Le Groenland a demandé en juin dernier l'autorisation d'ajouter 10 baleines à son quota annuel de chasse mais cette requête a été rejetée par la Commission baleinière internationale.
De son côté, le Japon a déclaré en juillet être prêt à ne pas chasser en Antarctique les baleines à bosse durant encore une année en échange de progrès des conversations internationales sur la chasse à la baleine.
En dépit des améliorations, près du quart des espèces de cétacés sont considérées comme menacées, dont 10%, soit neuf espèces, sont classées "en danger" ou "en danger critique d'extinction", selon l'UICN.
Une dizaine d'espèces sont passées à un niveau supérieur de risque d'extinction, tandis que seulement sept sont moins menacées.
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Les gorilles au moins deux fois plus nombreux qu'on ne le croyait !
Cette nouvelle estimation a été annoncée par des primatologues mardi au moment où la Société internationale de primatologie, réunie en congrès à Edimbourg, avertissait que près de la moitié des 634 espèces mondiales de primates étaient menacées d'extinction à cause de l'activité humaine.
Depuis des siècles, les populations de gorilles, primates menacés qui vivent dans des zones isolées, échappent largement au recensement. Mais une nouvelle étude de la Société de protection de la vie sauvage, basée au Bronx Zoo de New York, et la République démocratique du Congo (RDC, ex-Zaïre), a découvert des populations ignorées dans deux zones du nord du pays couvrant 47.000km2.
D'après les derniers chiffres, les gorilles des plaines occidentales étaient estimés à moins de 100.000. Mais ces études dataient des années 1980 et la population était censée avoir diminué au moins de moitié à cause de la maladie et de la chasse illégale, selon les chercheurs. Les nouvelles populations découvertes portent désormais l'estimation à au moins 175.000 et peut-être jusqu'à 225.000.
"C'est une découverte très importante étant donné le déclin terrible des populations de ces magnifiques créatures victimes de l'Ebola et du commerce de viande de brousse", a expliqué Emma Stokes, membre de l'équipe de recherche. "On a vécu un moment incroyable quand on s'est rendu compte des chiffres qu'on obtenait. Ils n'avaient pas été recensés jusque-là parce que ce sont très régions très isolées qui sont assez inaccessibles et difficiles à étudier d'un point de vue logistique."
Les gorilles vivant isolés et se montrant facilement effrayés pour être comptés individuellement, les chercheurs ont élaboré les estimations en identifiant et comptant les "nids" de feuilles dans lesquels s'endorment les grands singes.
Les gorilles des plaines occidentales sont l'une des quatre sous-espèces de gorilles, avec les gorilles de la Rivière Cross, les gorilles des montagnes et les gorilles des plaines de l'est. Toutes sont considérées comme "en danger" ou en "danger critique" d'extinction par l'Union mondiale pour la nature (UICN).
Si la nouvelle estimation des gorilles des plaines occidentales se confirme, ce sera "le genre de bonne nouvelle qu'on reçoit rarement dans la préservation des animaux très menacés", souligne Craig Stanford, un professeur d'anthropologie et de biologie de l'université de Californie du Sud. Toutefois, précise-t-il, une confirmation indépendante est nécessaire car le décompte des nids varie selon les méthodes de recensement utilisées.
Par ailleurs, rappelle-t-il, cela ne veut pas dire que les gorilles ne sont pas menacés. "Loin d'être sauvés, les gorilles sont toujours sous la menace de l'Ebola et de la chasse à la viande de brousse." En particulier, prévient-il, le virus Ebola peut décimer des milliers de singes dans un temps très court.
Voici un reportage de Fox News sur le lieu de découverte de ces gorilles :
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Trois rares lionceaux blancs
® D.R
Ces trois lionceaux étrangement blancs font leurs débuts en public, après leur naissance dans un parc sauvage du nord de l'Allemagne.
Le parc a connu 7 naissances, issues de deux mères différentes le 30 juin dernier.
En dépit de leur couleur, les lions blancs sont des lions d'Afrique. C'est un gène régressif qui est la cause de leur pelage immaculé. Près de 30 lions blancs vivent en captivité dans le monde.
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Un bébé panda de 14 heures
® D.R
Ce petit de panda géant, âgé sur la photo de 14 heures, est né le 28 juillet au centre de recherche et de reproduction des pandas de Chengdu, dans la province du Sichuan, en Chine.
The birth of four pandas in quick succession is a rarity—and a boost to the population of highly endangered species. All four cubs stem from an artificial-breeding program. Two are twins.
The center is home to 71 pandas. Only about 1,590 remain in the wild, mostly in bamboo-covered mountainous areas.
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