L’année 2008 a été déclarée année internationale de la grenouille par l’UICN.
Depuis 1988, l’Ecomuseum de Sainte-Anne-de-Bellevue (Québec) procède à la confection d’un Atlas des Amphibiens et Reptiles du Québec (AARQ). Avec le lancement de l’année internationale de la grenouille, il participe activement à la préservation et à la conversation de ces petits animaux insignifiants pour les uns et pas très agréables à regarder pour les autres mais qui ont quand une grande importance dans le maintien de l’écosystème naturel et de la biodiversité.
La pollution de différentes sortes, le changement climatique, le développement urbain empiétant sur les aires d’habitation sont autant de menace pour les grenouilles. Selon le site de l’Ecomuseum, le tiers des 6000 espèces d’amphibiens qui ont fait leur apparition il y a 360 millions d’années risque de disparaître de la planète. Et à l’heure actuelle, 120 de ces espèces font partie du passé. Jusqu’à la fin de ce siècle, 50% des espèces d’amphibiens pourraient disparaître totalement.
Actuellement, dans les vivariums de l’Ecomuseum, un élevage de rainettes faux-grillon a été lancé. Ceci entre dans le cadre d’un programme international baptisé l’Arche des amphibiens qui, comme son nom l’indique, est mis en place pour l’établissement d’une population de secours. 500 grenouilles de 500 espèces différentes devront être collectées pour mener à bien ce projet.
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