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Après 20 millions d’années passées sur la Terre, la déesse du Yang-tsé-Kiang s’est éteinte. « Baiji » était le nom chinois de ce petit dauphin blanc d’eau douce, une légende pour la Chine. Aujourd’hui, il n’existe plus aucun spécimen de cette espèce de cétacé. Un grand animal (mammifère) a été effacé de la surface de la Terre. Et c’est la première fois depuis 50 ans.
En décembre 2006, une expédition internationale de 30 scientifiques avait parcouru 1669 kilomètres pendant six semaines, le long du Yang-Tsé Kiang (le fleuve mythique, le plus long de Chine), pour tenter de recenser les derniers représentants de la race, les capturer et les relâcher dans les eaux d’un lac protégé.
Ils n’ont trouvé aucun cétacé, et la race a dont été déclarée officiellement éteinte hier par le journal scientifique Biology Letters.
Un animal légendaire mené à la mort par l’humanité
La légende veut que ce petit mammifère ait été la réincarnation d’une princesse chinoise, qui a refusé de se marier contre son gré. Son père la noya dans le Yang-Tsé-Kiang pour avoir porter la honte sur la famille. C’est ainsi, comme le raconte The Independent, « une part de l’âme de la Chine qui disparaît».
Ironiquement, c’est le fleuve qui l’abritait qui est la cause de la disparation du dauphin. Un dixième de la population mondiale vit le long des berges du Yang-Tsé-Kiang. Les pêcheurs tendaient lignes de fond et filets sur plus de 1000 mètres. Beaucoup de dauphins se sont trouvés pris au piège et lacérés par les hameçons.
Source
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LENA
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