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Selon certains scientifiques, il faut dire non à la dégradation des... mers ! Et les représentants des pays, participant depuis lundi à la Conférence mondiale sur les océans à Manado (Indonésie), sont du même avis puisqu'ils ont reconnu "la nécessité de mieux lutter contre la dégradation des océans".
Dans la déclaration finale, dite "de Manado", les participants (ministres, délégués ou ambassadeurs) ont affirmé leur engagement à promouvoir "la préservation" et "l'utilisation raisonnée des ressources marines" dans un contexte de "dégradation de l'environnement maritime" et de menaces sur "la biodiversité".
Cette déclaration "invite" aussi tous les acteurs, qui se réuniront en décembre à Copenhague pour trouver un accord sur une réduction des émissions de gaz à effet de serre, à examiner les enjeux liés aux océans.
"Stress" du milieu marin
Les océans, qui couvrent 71% de la surface du globe, sont victimes de la surexploitation des ressources halieutiques, de la pollution, de l'urbanisation excessive des côtes et du réchauffement climatique.
Le milieu marin est soumis à un "stress" de plus en plus fort de la part des hommes ont constaté les participants. La hausse des températures provoque une montée du niveau de la mer, qui pourrait monter de 59 centimètres au maximum d'ici 2100, selon le Groupe Intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat. Et un tel phénomène pourrait entraîner l'exode d'ici 2050 de 150 millions de personnes vivant sur ces îles mais sur des régions et villes situées sur les côtes ou dans les deltas.
source
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LENA
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