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Les espèces animales et végétales sont aujourd'hui contraintes à s'adapter et à migrer vers des altitudes plus élevées pour survivre aux conséquences désastreuses du réchauffement climatique. Mais ces migrations seront-elles suffisantes pour assurer le salut de cette faune et de cette flore ? Pas sûr !
Selon des études, ces migrations pourraient être compromises par l'activité humaine qui poursuit son massacre en fractionnant les habitats naturels, comme les coupes claires dans les forêts.
La température a augmenté de plus de 0,75°C
Au cours des dernières années, la température moyenne dans les zones de climat tropical a augmenté de plus de 0,75 degré centigrade depuis 1975 et les modèles climatiques sont assez pessimistes puisqu'ils prévoient une hausse de plus de trois degrés au cours du siècle prochain dans les forêts tropicales d'Amérique centrale et du sud.
Selon l'écologiste Robert Coldwell (université du Connecticut), ce dérèglement climatique va modifier les zones de températures de 600 mètres en altitude.
La survie passe par l'adaptation à un nouvel environnement
Le "nid douillet" et les températures convenables ne sont plus d'actualité pour les différentes espèces. Des scientifiques ont découvert qu'environ la moitié de ces espèces vivaient dans des zones assez étroites en termes d'altitude et qu'un réchauffement modifiant l'échelle des températures de 600 mètres en altitude allait les forcer à s'adapter à un environnement totalement nouveau...sous peine de disparition.
Ce n'est pas un fait nouveau
Robert Coldwell souligne que "de telles migrations des plantes et des animaux vers de plus hautes altitudes ont déjà commencé sous des latitudes plus tempérées, où les températures ont davantage augmenté".
Ce phénomène a été constaté dans le parc national américain de Yosemite, dans les montagnes de la Sierra Nevada en Californie. Le réchauffement climatique de ces dernières décennies a ainsi délogé de nombreux petits mammifères selon une étude menée par Craig Moritz, biologiste de l'Université de Californie à Berkeley.
Les chercheurs ont constaté qu'au cours des neuf dernières décennies la moitié de ces espèces comme les écureuils, les musaraignes et les souris ont migré vers des altitudes plus élevées.
Ces changements trop rapides compromettent l'écosystème
La partie centrale de la Sierra Nevada connaît un important réchauffement : une hausse de 3°C des températures minimales nocturnes ces dernières décennies et la fonte des glaciers. Le glacier Lyell a par exemple vu sa taille réduite de 50 % en un siècle.
"Ces changements dans la composition de la faune se produisent depuis toujours mais probablement pas à un rythme aussi rapide, à savoir la durée d'une vie humaine. Ces changements sont trop rapides et risquent de compromettre l'écosystème" relève James Patton, professeur retraité de biologie de l'Université de CalifornieSelon lui,
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