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Les émissions humaines de dioxyde de carbone, outre l’augmentation de la charge de l’atmosphère en gaz à effet de serre qu’elles provoquent, ont pour conséquence d’altérer la chimie de l’océan, le berceau de la vie sur Terre.
Les conséquences économiques et écologiques sont difficiles à prédire, mais seront probablement très néfastes, avertit une équipe de chimistes océanographes dans le numéro du 4 juillet de la revue Science. Stopper les changements déjà enclenchés demanderait probablement des réductions plus sévères et plus contraignantes que celles actuellement proposées dans le cadre du changement climatique.
L’article, dont le principal auteur est Richard Zeebe, de l’Université de Hawaï, relève que les océans ont absorbé environ 40% du dioxyde de carbone (CO²) émis par les humains au cours des deux décennies passées. Cela a ralenti le réchauffement climatique, mais à coût élevé : le dioxyde carbone supplémentaire a causé une modification du pH moyen des eaux de surface océaniques (une mesure de l’acidité de l’eau) de 0,1 unité comparé aux niveaux pré-industriels. Dépendant du taux et de l’ampleur des émissions futures, le pH de l’océan pourrait avoir diminué de 0,35 unité au milieu du 21ème siècle.
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