Des chercheurs viennent de percer le secret du cheval blanc. Les résultats de leurs travaux ont été publiés sur le site de la revue Nature Genetics le 20 juillet 2008.
Bon nombre de gens seraient étonnés d’apprendre que le cheval blanc n’est pas blanc. En fait, avec sa robe éclatante et attrayante, symbole d’un haut rang social d’antan, il n’est pas totalement blanc. En réalité, il peut être brun, châtain voire noir. Le processus de mutation génétique qui a fait l’objet de l’étude commence dès les premières années de la vie de l’animal et ne s’achève que vers six à huit ans.
Dans les six années à venir, un cheval sur dix, porteur de ce gène mutant pourrait donc avoir un pelage grisonné qui va blanchir avec l’âge alors que la peau reste pigmentée.
Les études ont révélé également qu’environ trois quarts des chevaux à pelage gris âgés de plus de 15 ans avaient un mélanome bénin qui peut se transformer dans certains en tumeur maligne. Selon les explications données par le professeur Leif Andersson, du département de biochimie et de microbiologie médicale de l’université d’Uppsala, l’un des principaux auteurs de l’étude, ceci pourrait résulter de l’épuisement prématuré des cellules souches intervenant dans la pigmentation des poils.
Enfin, toujours selon le professeur Andersson : “Il est très probable que des mutations régulatrices comme celles que nous avons découvertes chez les chevaux blancs constituent la principale catégorie de mutations à l’origine des différences entre les races d’animaux domestiques ainsi qu’entre des espèces comme l’homme et le chimpanzé“.
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