Au Mali, à Bamako,le 11 février dix-sept pays africains faisant partie de l'aire de répartition des éléphants, ont décidé de coordonner leurs efforts pour les protéger. Cette Déclaration de Bamako entérine les décisions prises en juin dernier lors de la quatorzième conférence de la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore menacées d'extinction).
Deux semaines plus tard l'Afrique du Sud a annoncé sa décision de massacrer des familles entières d'éléphants pour "réguler" leur population.
Les spécialistes ont pourtant annoncé que si cette option était choisie, il faudrait que ces massacres continuent indéfiniment, du fait de la constante pression démographique humaine.
Ils ont aussi reconnu que ces massacres étaient sources de traumatismes profonds pour les éléphants qui en sont témoins.
L'Afrique du Sud a assuré qu'aucun éléphant ne serait capturé pour finir dans un cirque ou un zoo, mais ça n'est pas suffisant !
Nous vous invitons à protester fermement contre cette décision auprès de l'Ambassade en France .
Les humains doivent d'urgence reconsidérer leur rapport avec la nature et les animaux qui la peuplent ; mais aussi la place et la responsabilité qui sont les leurs.